XVIIe siècle : Age classique

Le XVIIᵉ siècle, souvent appelé Âge classique, occupe une place centrale dans l’histoire de la civilisation occidentale. Il correspond à une période de stabilité politique croissante, d’affirmation culturelle et de grands progrès scientifiques. Cette époque se caractérise par la recherche de l’ordre, de la raison et de l’harmonie, tant dans la pensée que dans les arts et la société.

Il n'est plus question comme au Moyen Âge d'une chrétienté occidentale unie autour d'une foi commune sous la haute autorité du souverain pontife. Chaque monarque est désormais maître chez lui, y compris en matière religieuse !

Château de Versailles : galerie des glaces

Une époque marquée par l’absolutisme.

Le pouvoir politique européen se renforce autour des monarchies centralisées.

En France, le règne de Louis XIV, le « Roi-Soleil », symbolise l’apogée de la monarchie absolue. L’État se structure, l’administration se renforce et la noblesse perd une partie de son pouvoir politique au profit du roi. Cette affirmation du pouvoir royal influence toute l’Europe.

Le XVIIe siècle vois naitre une organisation politique de l’Europe autour des principaux royaumes espagnol, germaniques, britanniques en prélude à la création des états territoriaux (les états modernes) qui remplace progressivement les cités états. Avec le traité de Westphalie c'est la première fois que sont définies les relations entre les États dans le respect de la souveraineté de chacun.

L’essor de la raison et des sciences

Le XVIIᵉ siècle est aussi le siècle de la Rationalité. Des penseurs comme Descartes, Spinoza ou Leibniz développent une philosophie fondée sur la raison.

Parallèlement, la Révolution scientifique s’épanouit : Galilée, Newton ou Pascal transforment définitivement la compréhension du monde, jetant les bases de la science moderne.

L’apogée de la culture classique

En littérature, en architecture et en arts, l’Âge classique recherche la clarté, la mesure et l’équilibre.

En France, les œuvres de Molière, Racine, Corneille, La Fontaine ou Boileau définissent les règles du classicisme.

L’architecture (Versailles) et la musique baroque (Lully, Bach, Haendel) témoignent d’une grande créativité, tout en restant marquées par l’ordre et la rigueur.

Une société hiérarchisée

La société demeure structurée autour des trois ordres (clergé, noblesse, tiers état). Les inégalités sont fortes, mais la vie culturelle et scientifique se développe dans les salons, les académies et les cours royales. C’est la généralisation des alliances politiques familiales et amélioration des transports et échanges entres les royaumes

Une transition vers les Lumières

À la fin du siècle, les grandes questions philosophiques et politiques posées par l’Âge classique préparent les transformations du XVIIIᵉ siècle et annoncent l’émergence de la pensée des Lumières.

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