Le Karman, la Délivrance et les voies pour l'atteindre sont autant de lois qui s'imposent à l'Hindouiste.
C’est une force invisible qui affecte l’âme qui le conduit à subir une renaissance conforme au bilan des actes passés. Il détermine la destinée d'un être vivant en fonction de ses actions et de ses vies antérieures. Tout acte, toute intention, inscrit un effet dans la personne, soit dans la vie courante soit dans les vies futures.
Le Karman est un principe central de la religion Hindou. La loi du Karman atteint tous les êtres vivants et aussi les dieux.
La loi du Karma, qui rend chacun responsable de ses actes, bons ou mauvais, n'abolit pas cette responsabilité à la mort du corps, ni la transmigration des âmes jusqu'à atteindre l'illumination (le nirvana), d'où une attitude passive en particulier des castes inférieures.
La théorie du Karman en imposant notre destinée, a des conséquence sur la psychologie des Hindous, dont certains sont enclin à renoncer à des actes pour ne pas en subir les conséquences, bonnes ou mauvaises.
La loi morale de cause à effet, que les Hindous appellent le karman, n'est, pour eux, ni d'origine divine, ni d'origine humaine ; c'est la loi naturelle, aussi impersonnelle, impartiale et inexorable que celle de la pesanteur.
Bien que beaucoup d'Occidentaux croient à un au-delà, ils croient en même temps qu'un homme n'a qu'une vie sur cette terre. Les Hindous croient à la métempsycose, ou réincarnation. Passant d'un corps au suivant, une âme hindoue accumule les fruits, bons ou mauvais, de ses expériences précédentes."
C’est le fait d’échapper aux lois du Karma. C’est alors un état de béatitude de l’être, sans conscience qui ne renaitra pas après la mort.
Si l’homme en tant qu’individus est pratiquement annulé dans l’environnement cosmique et les réincarnations sujettes au Karma, sur le chemin d’accès à la délivrance, il reprend toute son importance comme être spirituel.
Les voies de la délivrance se trouvent en particulier dans le Yoga, le Tantrisme, la Bhakti.