La sédentarisation, s'est caractérisée chez les humains, il y a environ 10 000 ans (au Néolithique), par une diminution progressive de l'importance de la chasse, de la cueillette et de la pêche au profit de la production de nourriture par l'agriculture et l'élevage.
Ce n'est pas cependant l'invention de l'agriculture qui a précédé la sédentarisation, mais l'inverse : c'est parce que les hommes ont choisi de se sédentariser qu'ils ont été conduits à développer l'agriculture.
Les premiers villages apparaissent en particulier au Proche-Orient, dans la région du Jourdain, certaines communautés profitent de cette nourriture abondante à portée de main pour habiter à plusieurs familles dans un village permanent plutôt que de se déplacer sans cesse et de dormir dans des abris de fortune. Ils choisissent de vivre groupés, mais sans ne rien changer à leur pratique de chasseur-cueilleur.
L’augmentation de la population dans les villages, puis les villes conduisit a une organisation sociale nouvelle. Avec l'agriculture, l'apparition de l'élevage, et le développement d'une civilisation urbaine, ont fait émerger une hiérarchie sociale et une segmentation par profession.
La sédentarisation s’est opérée de façon diverse en fonction de la géographie. Par exemple :
Les piémonts approvisionnés en eau ont permis le développement des oasis et donc de populations sédentaires.
Quand ces populations sédentaires sont restées isolées, soit en raison des difficultés d'accès (les Papou, les Mursi...) ou en raison des menaces d'autres populations (Kalash), elles sont restées avec une organisation sociale très primitive.
D'autre ethnies ont tirée partie de la géographie, pour développer une réelle civilisation de plein droit, complémentaires des populations qui les entourent. C'est par exemple le cas de Dogon qui occupent la falaise de Bandiagara au beau milieu de la savane du Sahel Africain.
Les populations sédentaires que j'ai visitées et qui ont développé un mode de vie spécifique :
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.
Agglomération de familles vivant dans la même région, ou se déplaçant ensemble, ayant un système politique commun, des croyances religieuses et une langue communes, et tirant primitivement leur origine d'une même souche.