L’Afrique est le berceau de l’humanité qui a vu naître l’Homo sapiens. Tourné à la fois vers la Méditerranée, l’océan Indien, la mer Rouge et l’Atlantique, le continent a ensuite vu apparaitre sur son sol de brillantes civilisations et de nombreuses cultures y perdurent.
Les cultures africaines sont aussi nombreuses que les langues qui y sont parlées, révélatrices des nombreuses traditions ethniques. Celles qui sont authentiquement africaines se retrouvent chez les peuples du sud du Sahel, le nord de l’Afrique ayant été largement influencé par la culture de l’Islam. Avec les colonisations les cultures européennes ont aussi beaucoup modifié et influencé les traditions africaines. Il n’en reste pas moins que ce qui est un trait dominant de la culture africaine, est l’importance des rythmes musicaux dans le quotidien et des modes de vie privilégiant l’instant présent.
L'Afrique ne devrait pas se regarder selon le compartimentage des états nés de décolonisations, mais selon les régions qui virent émerger des royaumes puissants, comme le Ghana, ou des empires, comme celui des Songhaï et bien d'autres encore. La non-prise en compte des différentes cultures et des environnements ethniques dans la constitution des nations actuelles est un des fermants des affrontements multiples, qu'une pauvreté endémique ne fait qu'accentuer.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.