Les peintures et gravures rupestres du Sahara sont des œuvres en majeure partie néolithiques, réalisées à même la roche dans le désert du Sahara. Elles représentent notamment les humains de l'époque, et une partie de la faune qui les entourait.
On trouve des peintures et des gravures disséminées dans le Sahara, mais les sites qui en recèlent encore le plus sont les Tassilis, dont le Tassili n’Ajjer et la région de la Tadrart, les Tassilis de l’Immouidir et de l’Ahnet avec le site de T’in Mesquis et l’oued N’Ana. Il en existe aussi dans le tassili du Hoggar. Dans le tassili des Ajjer, les sites les plus riches en gravures et peintures se situent sur le plateau de Tamrit et Sefar près de Djanet, dans l’oued Djerat près d’Illizi, et dans les failles oasis de Dider et de Hierir (site de Eheren).
Leur datation est difficile, mais elles se situent dans leur grande majorité à partir du cinquième millénaire avant l'ère actuelle.
Le style et les sujets des peintures et gravures ont évolué en même temps que le climat pour aller des éléphants, des rhinocéros, girafes, antilopes, et bovins sauvages, aux animaux domestiques comme les bovidés, les chevaux et finalement les chameaux.
Une classification a été effectuée par les premiers découvreurs, dont H Lhote, et bien qu’elle soit critiquée par les spécialistes disposants de moyens plus récents de datation, il est usuel de les ranger selon un point de vue chronologique et stylistique en :
Des traces de main en pochoir, peuvent dater du début du néolithique, et indiquerait que la région était habitée bien avant la période des chasseurs et des pasteurs visibles sur d’autres peintures
Le style des peintures le plus ancien est connu sous le nom de « têtes rondes », caractérisées par une abondance de silhouettes humaines dont la tête, normalement unie au corps sans l’intermédiaire du cou, est généralement représentée par un cercle dépourvu des traits constituants le visage.
Le style « bovidien » recouvre pour sa part des peintures naturalistes, représentant la plupart du temps des scènes pastorales ; dans cette catégorie figure « l’école d’Iheren-Tahilahi », où prédominent des scènes de la vie quotidienne. Les gravures du site de Tin Teghert, près de Dider dans le Tassili N’Adjer, appartiennent en grande majorité à la période dite bubaline (le bubalin est un des styles de gravures du bovidien)
Le style « caballin » se distingue quant à lui, par le motif du char, conduit par un cavalier et tiré par des chevaux « au galop volants »
sélection de peintures et gravures du sahara algérien
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.