Les baleiniers de Lamalera
Lamalera, sur l’île de Lambata, est un des derniers villages avec celui de Lamakera à Salor, où les habitants pratiquent encore la chasse à la baleine armés de leur seul harpon en bambou. Leur tableau de chasse ne dépasse pas 15 à 20 cachalots par an.
Les baleinières en bois (appelées Tena) mesurent une dizaine de mètres de long, et embarquent une dizaine de pécheurs, rameurs, et le harponneur juché sur une petite plateforme à l’avant de la barque.
Une petite voile de palme tissée permet de rentrer au port après l’épuisante course au cétacé ou quelques fois à la raie Manta, au dauphin ou aux requins. Leurs modestes moyens ne leur permettent pas de s’attaquer aux plus gros cétacés comme les baleines à fanons, mais tout de même à des requins baleines, des orques ou requins marteaux, sur les dos desquels les plus valeureux chasseurs sautent pour enfoncer leurs harpons équipés d’une longue corde pour suivre les prises autant que possible.
De retour à Lamalera le résultat de la pèche, lorsqu’il y en a, est partagée entre les familles du village. Elle est le plus souvent séchée au soleil. Autrefois l’huile contenue dans la tête du cétacé était très recherchée pour alimenter les lampes d’éclairage. Aujourd’hui elle est utilisée pour la cuisine où vendue.
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