Les Wa vivaient selon une organisation tribale qui a considérablement évolué depuis l’implantation de l’armée (UWSA) coté Birman et le développement économique côté Chinois.
Du coté Birman toutes les marchandises proviennent de Chine, les panneaux de signalisation routière et les enseignes de magasins sont souvent écrits en chinois. Les habitants utilisent même le réseau des télécomunication de la Chine pour les appels internationaux. Les vehicules ont cependant leur propre enregistrement Wa.
Les langues des Wa (famille austro-asiatique, branche Môn-Khmer) sont très ancienne et de tradition orale comme chez beaucoup des ethnies de l’Asie du sud-est continental. Elle ne s'écrit que depuis les années 1930, depuis l’arrivée des occidentaux.
La plupart des villages Wa ont été construits autrefois au sommet des collines ou des versants montagneux. Certains villages de la région de Ximeng (sud Yunnan) sont vieux de plusieurs centaines d'années et peuvent accueillir de 300 à 400 familles. Pour les quelques endroits où des maisons traditionnelles sont encore construite, la famille concernée recoit l’aide du voisinage et de la famille éloignée qui offrent à cette occasion du bois et de la paille comme cadeaux. Généralement, la maison est achevée en une seule journée grâce à cet effort collectif. Elles sont sur pilotis, et l'espace en dessous est utilisé pour abriter du bétail
Coté Chinois des villages sont reconstruits à quelques kilomètres des anciens selon une architecture traditionelle, mais en utilisant des matériaux moderne et en les dotant du confort actuel. Les anciens villages, eux, toujours habités, sont transformés en sites à des fins ethno-touristiques.
Les villes nouvelles reprennent dans leur architecture et décorations des éléments de la culture WA (tambour, cornes de buffles…)
Dans les anciens villages la «grande maison» d'un grand chef ou d’une personne riche se remarque par des gravures sur bois sur leur fronton. Les murs sont décorés de nombreux de crânes de bétail portant encore les cornes.
Avant l’arrivée des ustensiles de cuisines modernes, les Wa utilisaient de gros tubes de bambou pour cuire le riz. Le contenu, une fois cuit, était divisés pour le repas en parts égales par la maîtresse de maison. Ils aimaient mâcher du bétel et boire de l'alcool de riz.
http://www.china.org.cn/e-groups/shaoshu/shao-2-va.htm
Dans la société traditionnelle les Wa sont monogame. Jusqu’au mariage les hommes et les femmes jouissaient de la liberté sexuelle. Les mariages étaient arrangés par les parents, et les mariés doivent payer aux familles plusieurs bovins ou l’équivalent, en guise de cadeaux de fiançailles.
Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l'idée de descendance d'un ancêtre commun.
membres d'un des clans Korowai en Papouasie indonésienne
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.