C'est la plus grande cérémonie dans la vie d'un balinais, car elle marque le passage de l'âme entre la terre et l'au-delà avant la réincarnation. Les crémations (Ngaben) sont l'occasion de rassemblements festifs et joyeux devenues très couteux.
Le moment le plus spectaculaire de la cérémonie est la procession des proches et des habitants du village ou du quartier jusqu'au lieu de l'incinération. C'est sur un simple bûché ou pour les plus riche sous de somptueux catafalques portant des sarcophages en forme d'animaux sacrés, que le feu purificateur sera allumé.
La crémation n'a pas toujours lieu immédiatement après le décès. Une inhumation temporaire au temple des mort ( Pura Dalem) qui peut aller jusqu'à plusieurs années, le temps de rassembler l'argent nécessaire à la cérémonie.
La date de la fête est choisie par les astrologues, puis fixée par le prêtre (ou pédanda). Le corps est ramené du cimetière et déposé à l'intérieur de la cour de la maison familiale où s'amoncellent les offrandes. On dispose dans le cercueil des mets et des objets qui le préserveront des mauvais esprits. Le défunt est couvert de pétales de fleurs, de riz et de parfums. Le prêtre récite de longues prières dans un profond recueillement. Puis, quelques dizaines d'hommes arrivent au son du gamelan (orchestre d'instrument à percussion), saisissent le cercueil et le hissent en haut d'une tour de bambou confectionnée spécialement pour transférer le corps sur le lieu de la crémation.
La tour (ou bade), symbole du cosmos, repose sur une tortue qu'enlace un naja. La base représente la montagne du monde et le toit la montagne du ciel, le mort se trouve ainsi placé entre ciel et terre. Cette construction éphémère, couverte de tissus, d'étoffes, de papiers colorés et de morceaux de miroir, indique par sa richesse et par le nombre de ses toits, l'importance du défunt (les castes inférieures n'ont droit qu'à un seul toit)
Le cortège funèbre, suivi d'une longue procession de femmes porteuses d'offrandes, rassemble tout le village. Les porteurs font tourner la tour à plusieurs reprises pendant le trajet pour que l'esprit du mort perde le chemin du retour et ne retrouve le village.
Sur le lieu de la crémation, le prêtre récite les formules sacrées et arrose une dernière fois la dépouille avant qu'elle ne quitte la tour pour le sarcophage. Ce dernier prend toujours la forme d'un animal. Selon la caste il figurera un taureau (Brahmanes), un lion ailé ou un poisson-éléphant. Les parents et les amis jettent de l'argent pour payer la rançon destinée au dieu de la mort. Le prêtre récite les ultimes prières, et met ensuite le feu au sarcophage et la tour.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
Une religion est un ensemble de croyances, de pratiques et de rites communs à un grand nombre d'êtres humains, qui définissent le rapport de l'homme avec le sacré et, partant, une part de sa compréhension du monde. Il a existé de très nombreuses religions et mythologies sur la Terre, avec chacune ses caractéristiques particulières.
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