Le terme marae, malae ou me'ae désignent chez les Maori un espace réservé aux activités de la hiérarchie sociale : réunions, intronisation des chefs, repas cérémoniels... Dans certaines îles, on y établissait la maison du chef; ailleurs, celle des ancêtres ou des dieux.
Lieux de culte des ancêtres et des divinités, ils étaient un espace de rencontre entre les hommes et l'au-delà. Les cérémonies qui s'y déroulaient donnaient lieu à des prières, des sacrifices, des invocations aux ancêtres.
Il existait toute une hiérarchie de marae ; on distinguait :
Marae d'intérêt public:
• Le Marae international de Taputapuatea à Raiate'a
• Les Marae nationaux associés à des Ari'i importants.
• Les Marae locaux rattachés à un district ou une vallée
Marae d'intérêt privé:
• Familiaux (érigé sur les terre de la famille)
• Sociaux, dédiés aux dieux de première classe d'une communauté
• Spéciaux, associé à des guérisseurs, sorciers, artisans (constructeurs de pirogues...)
Le marae doit être considéré comme une structure vivante qui vit et meurt avec la communauté qui l'a construit, le dieu auquel il était consacré était également « mobile ». C'est aussi un témoignage du rang et des titres de propriété.
Le Marae était aussi le reflet de l'organisation sociale Maori hautement hiérarchisée. C’est une structure vivante. Reflet des solidarités de groupes, le Marae changeait en fonction de son évolution. Un agrandissement pouvait indiquer une modification de statut de son propriétaire. De même de nouveaux Mara'e pouvait être construit à coté en fonction de prise de possession de nouvelles terres. Lors des guerres les Marae des vaincus étaient détruits par les vainqueurs.
Marae: un symbole terrien et témoignage d’une généalogie
Les Marae étaient l'expression de la solidarité entre les hommes mais aussi de leurs liens avec la terre. Aux Marae familiaux était rattachés les noms héréditaires des familles. Ils étaient ainsi un moyen de prouver les titres de propriétés. La généalogie, le dieu associé au Marae et le nom héréditaire devait rester caché afin de protéger les titres rattachés.
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.
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Les religions, les langues, le patrimoine culturel sont des éléménts participants au développement humain.
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L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
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