On observe dans la région accidentée du triangle d’or, à la répartition des sociétés en deux modes d’exploitation de l’espace naturel : ceux des fonds de vallées et des piemonts et ceux des collines ou des montagnes. Elle y est encore plus marquée que dans l’ensemble du sud-est asiatique.
Les « cultivateurs des rizières » vivent dans les terres basses ou les pentes régulièrement inondables, selon un mode de vie nécessitant un fort investissement collectif pour aplanir les pentes, construire les murets et réaliser les aménagements hydrauliques permettant la maîtrise de l’eau.
Les matériaux utilisés pour la confection des ouvrages de retenue et de dérivation des eaux pluviales et fluviales témoignent d’une "civilisation du végétal" qui perdure encore de nos jours: pieux de bois et bambou sont largement utilisés même si les constructions en béton tendent désormais à les remplacer.
Les "Paysans de la Forêt" eux, sont des essarteurs qui surent et savent encore mettre à profit les immenses potentiels fournis par des milieux naturels parmi les plus riches du monde.
C’est ici que les "civilisations du végétal" prennent toute leur dimension puisque l’alimentation, l’habitat, les vêtements comme l’outillage sont essentiellement végétaux et que la forêt revêt à ce titre une importance toute particulière.
Les conceptions du monde forestier sont ici radicalement différentes de celles relatées parmi les populations des plaines. En effet les forêts sont généralement investies d’une valeur magico-religieuse et peuplées d’esprits et sont quasiment toujours restées de ce fait un monde à part où l’homme pouvait vivre, mais en y restant extérieures. Inhospitalières pour ceux des plaines et profondément valorisées et respectées par ceux des montagnes les forêts n’ont donc presque pas été exploitées avant les époques coloniales si ce n’est par des communautés généralement méprisées,
Les sociétés d’essarteurs et de chasseurs-cueilleurs sont caractérisées par "la mobilité de l’habitat et l’affirmation de l’identité au sein d’espaces au peuplement pluriethnique". Elles présentent un ancrage moindre au territoire puisqu’elles changent de lieux de vie au bout de quelques années. La mobilité peut en effet être déterminée par des impératifs écologiques, de sécurité ou même fréquemment pour des motifs lignagers. Ces populations pratiquent la reproduction agricole de l’écosystème généralisé dans des essarts (raï en thaï, taungya en birman). Elle ne dégradent pas le milieu tant que les densités démographiques (moins de 10 hab./km²) permettent de conserver un équilibre relatif et que des jachères forestières de sept ans environ sont respectées.
Si les Karen du Nord de la Thaïlande réalisent encore un peu ces conditions, les cultivateurs de pavot à opium qu’étaient les Hmong, ou encore les Wa de Birmanie, détruisent la végétation et défrichent sans cesse de nouveaux espaces cultivés jusqu’à l’épuisement des sols et leur transformation en une savane improductive.
Processus sociaux, créé par opérations volontaristes.
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L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
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