Culture et religion Toraja
La société Toraja, et cela encore de nos jours, est basée sur un système de classes très rigide non sans analogie avec l’organisation en castes comme en Inde.
Au plus haut on retrouve trois classes dominantes avec de subtiles différences (grands chefs, petits chefs...) qui plongent leurs racines au temps où arrivèrent les Toraja en bateau en longeant la rivière jusqu'à la région d'Enrekang, au sud du Pays Toraja, Enrekang signifiant littéralement en langage Toraja: le débarquement.
Au bas de l'échelle, ce sont les “esclaves”, encore appelés ainsi aujourd'hui, même s'ils ne sont plus des esclaves, cet asservissement extrême allant contre la constitution indonésienne.
C'est le respect de la structure sociale, très hiérarchisée, l'accumulation de biens, en l'occurence des buffles, qui domine la pensée. Plus ici qu'ailleurs l'on vit pour mourir. Plus ici qu'ailleurs il n'est pas vain de courir après les richesses matérielles car on les emportera au ciel, au paradis Toraja. L’exposition des dons lors des funérailles est une grande expression de la vanité humaine.
Le culte des morts et des ancêtres : l’Aluk todolo
Le pays Tana Toraja est un exemple de compromis sinon de tolérance, où cohabitent des communautés spirituelles diverses. Les chrétiens (en majorité protestants, un peu plus de 10 % sont catholiques) occupent une place prééminente (plus de 80 %), devant les musulmans (moins de 10 %) et les animistes. En fait l’Aluk todolo, officiellement pratiquée par seulement 5 % de la population, est respectée par nombre de chrétiens et musulmans.
Le sa’dan-toraja est une langue austronésienne parlée par les Toraja. La langue appartient à la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes, groupe des langues de Sulawesi du sud.
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