Les Jingpo habitent principalement au nord de l'État de Kachin et Shan au Myanmar (450 000), et aussi, mais moins nombreux, dans la province chinoise voisine du Yunnan (150 000) et dans l'Arunachal Pradesh, en Inde. Ils sont appelés Jingpo en Chine et Singpho en Inde, Kachin au Myanmar.
Les Jingpos habitent principalement des montagnes couvertes de forêts autour de 1 500 mètres d'altitude, là où le climat est chaud. De nombreux chemins relient les villages Jingpo qui sont faits de maisons à deux étages en bambou au sein de forêts denses et de bosquets de bambou. Dans les forêts de la région, on trouverait encore des tigres, des léopards
La zone est riche en bois rares et herbes médicinales dont beaucoup sont vendus directement aux Chinois. Parmi les cultures principales, on trouve aussi, le caoutchouc, le thé, le café, et le coton. Les ressources minérales locales sont le fer, le cuivre le plomb, l’or, l’argent et les pierres précieuses. Dans l’État Kachin et Shan de nombreux groupes ethniques armés se disputent le territoire, les combats sont récurrents. Dans ces États, la production d’opium reste toujours très importante, même si elle est en baisse selon l’ONU. Elle a laissé place à la production d’amphétamines. L'Armée d'indépendance Kachin tire une large part de ses revenus du jade.
À la suite de l’indépendance birmane, les Kachin entrent rapidement en conflit avec le pouvoir birman, voyant leurs intérêts menacés : leur culture, leur religion et leurs terres.
Depuis 2011 des combats ont repris entre la Kachin Independence Army (KIA) et l’armée birmane, malgré le cessez-le-feu conclu en 1994. La KIA serait composée d’environ 20 000 individus. Outre sa volonté de faire respecter les droits des Kachin, la KIA cherche à protéger certaines zones stratégiques convoitées par l’armée birmane. Ainsi, lorsqu’en juin 2011, l’armée birmane tente de prendre le contrôle d’un barrage hydroélectrique, de bois précieux, de mines de jade, d’or et autres terres rares, les hostilités se sont accentuées.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.
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