Les exploitations minières en Papouasie et les conséquences
Avec l’exploitation par une multinationale de la mine de Grasberg, une des plus grande au monde, les Papous ont été dépossédés de leurs terres ancestrales.
La mine de Freeport-Mc Moran
La compagnie minière Freeport - McMoRan (Phoenix) est de loin le plus grand investisseur étranger en Indonésie ; aussi le plus contesté dans ses méthodes d’extraction des ressources (les plus gros gisements d’or et de cuivre au monde situé a plus de 4000m d’altitude) et d’exploitation des hommes. Un ethnocide pour les populations locales, que ce soit les Kamoro qui vivent en bordure de côte ou les Amungme forcés de troquer les hautes terres froides de la région de Tembagapura contre les marécages côtiers des basses terres impaludées, de la ville champignon de Timika. Un ethnocide doublé d’un écocide ; la mine pouvant rejeter quotidiennement jusqu’à 300 000 tonnes de boue contenant des métaux lourds. Selon les études une superficie entre 200 km2 (noyau dur) et 30 000 km2 serait aujourd’hui empoisonnée. Une tragédie vécue d’autant plus mal localement que le premier contribuable du pays (Freeport a rapporté 1,5 milliard de dollars à l’Etat indonésien en 2014) ne verse quasiment rien aux populations autochtones, pourtant les plus impactées par les rejets miniers et les indemnités qui devraient en découler
En 1996, les amungme créent un conseil tribal composé de chefs de tous les clans, le LEMASA pour tenter de lutter contre l’exploitation de leurs sols et de leurs forêts, mais la région est la plus militarisées d’Indonésie avec la présence de plus de 6000 soldats. Le président de LEMASA à cependant réussit a traduire FREEPORT en justice aux Etats Unis en réclamant 6 millions de dollars de dommages et intérêts.
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