Déclaration du Dalai Lama devant le groupe d’information parlementaire Français sur le Tibet (octobre 2003)
« En ce qui concerne le problème du Tibet, je dis toujours que c'est une cause qui est fondée sur la justice. Ainsi, lorsqu'on parle de la cause du Tibet, faut-il en parler de façon authentique, véridique. Ce n'est pas la peine d'exagérer, ce n'est pas la peine de faire de la désinformation - il n'y a rien à cacher non plus -. La force de la vérité suffit simplement pour s'intéresser à la cause du Tibet.
Dans un monde où se développent les connaissances, la science, l'intérêt pour la religion et la politique, lorsque la situation au Tibet est connue, naît d'ailleurs naturellement une certaine sympathie, un désir d'aider. Je ne cherche pas que les gens qui manifestent ce soutien, cette sympathie, prennent partie pour le Tibet ou contre quelqu'un d'autre. Ce qu'il faut c'est prendre partie pour la vérité, pour la justice. Ce n'est pas pour le Tibet en lui même qu'il faut prendre partie. Je crois à cet égard que les médias ne devraient pas se contenter de parler uniquement des événements spéciaux ou dramatiques qui s'y passent, mais plutôt rendre compte de la situation telle qu'elle perdure au Tibet. Encore une fois, la nécessité de maintenir une information sur le Tibet doit être basée sur la situation telle qu'elle est véritablement, sur la réalité. Pour ma part, je me sens encouragé lorsque je sais que cette justice et cette vérité sont reconnues et que c'est sur cette base que l'on m'offre du soutien. Cela renforce mon courage. »
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.