Shangri-La, située dans les montagnes du nord-ouest du Yunnan en Chine, est une ville fascinante qui offre un riche mélange de culture tibétaine, de traditions ethniques minoritaires et de paysages spectaculaires.
La Culture tibétaine est dominante :
La ville est majoritairement peuplée de Tibétains, et leur culture imprègne tous les aspects de la vie à Shangri-La.
Le bouddhisme tibétain est la religion dominante, et les monastères comme Songzanlin et Ganden Sumtseling attirent des pèlerins et des visiteurs du monde entier.
Les festivals tibétains colorés, comme le festival des torches et le festival Losar, rythment l'année.
L'architecture tibétaine traditionnelle se retrouve dans les maisons, les temples et les bâtiments publics de la ville.
Diversité ethnique :
Outre les Tibétains, Shangri-La abrite également des minorités ethniques comme les Naxi, les Yi et les Pumi.
Chaque groupe a sa propre langue, ses coutumes et ses traditions uniques, contribuant à la riche tapisserie culturelle de la région.
Les marchés locaux regorgent d'artisanat et de produits locaux fabriqués par ces communautés.
Mode de vie traditionnel :
De nombreux habitants de Shangri-La mènent une vie traditionnelle, vivant de l'agriculture, de l'élevage et du commerce.
L'artisanat joue un rôle important dans l'économie locale, avec des produits comme le tissage, la broderie et le travail du métal.
Les festivals et les célébrations sont des occasions de se rassembler, de partager la nourriture et la musique, et de célébrer la culture locale
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles
L'anthropologie s'organise autour de deux grands types de travaux étroitement liés : d'une part, les travaux d’ethnographie, qui sont des enquêtes et observations de terrain (empiriques) concernant dans les détails et de façon isolée les peuples, cultures et sociétés humaines, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous la forme de monographies ; et d'autre part, les travaux d’ethnologie, dans lesquels sont étudié les peuples, cultures et sociétés humaines de façon comparée et sur la base de recherches (théoriques) au sein des publications ethnographiques, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous forme d'essais. (WiKi)
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie est la phase de généralisation théorique après comparaison
L’anthropologie et l'ethnologie s’assignent comme tâche de penser l’autre.