Mariage et funérailles.
Les familles Maonan sont habituellement réduites et monogames. Autrefois, les mariages étaient arrangés par les parents. Selon certaines coutumes la femme ne s'installait pas dans la maison de l'époux dès le mariage ; Un frère cadet pouvait être amené à épouser la veuve de son frère aîné ; le remariage des veuves était relativement peu fréquent.
Lors d'un décès, un prêtre taoïste était invité à réciter des prières et à se joindre à une procession funéraire. Le fils du défunt se procurait de l'eau d'une
rivière ou d'un puits afin de laver le mort. Avant l'enterrement, on aspergeait la sépulture de sang de poulet pour bénir l'esprit du défunt et protéger ses descendants.
Fêtes.
Les Maonan célèbrent la fête du Printemps, la fête Zhongyuan (fête des fantômes) et le Jour de la pure clarté, tout comme les Han et les Zhuang. La fête Fenlong par contre est unique à cette ethnie et se célèbre en faisant des sacrifices aux dieux et aux ancêtres afin d'obtenir de bonnes récoltes. Les filles mariées et les parents retournent dans leur village d'origine pour cette célébration. Pour l'occasion, on mange du riz aux cinq couleurs.
Le chant est l'une des activités de loisirs des Maonan. Ils apprécient également l'opéra maonan, basé sur le folklore et les légendes et mettant en scène des histoires d'amour, des luttes féodales, des joies et des peines, des réunions et des départs.
Vie en société:
Les Maonan, très hospitaliers, accueillent toujours leurs invités avec un plat unique, coloré, délicieux et nutritif, composé de légumes et de fruits naturels.
Les Maonan font preuve d'une grande politesse et s'interpellent mutuellement du vocable « frère » et « soeur ».
Alimentation.
Riz et maïs constituent les aliments de base des Maonan, auxquels s'ajoutent le millet, la patate et la citrouille. Les Maonan fument du tabac, consomment de
l'alcool, du thé et des piments.
« Ce que les hommes appellent civilisation c’est l’état actuel des mœurs et ce qu’ils appellent barbarie ce sont les états antérieurs » A.France.
« La civilisation ne peut se définir que par rapport à toutes les sciences de l'homme (géographie, sociologie, économie, psychologie collective) en n’ignorant pas l’histoire » F.Braudel
Processus sociaux, créé par opérations volontaristes.
Les religions, les langues, le patrimoine culturel sont des éléménts participants au développement humain.
Le Développement humain en économie est un facteur du développement des sociétés. L'Indice de développement humain (IDH) permet de l'évaluer
L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
jeune filles de l'ethnie des Bajo en Indonésie en période de Ramadan
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