Le relief montagneux a pour particularité de fractionner le peuplement entre vallées difficilement communicantes. Il en résulte une multiplicité des groupes ethniques aux us et coutumes spécifiques. Les isolements géographiques ont été peu propice à l'émergence de civilisations unifiantes. Seule des modes de vie analogues peuvent être observé entre les différents peuples des montagnes.
Les peuples des montagnes vivent historiquement de la forêt puis de cultures sur brûlis, se déplaçant périodiquement lors de l'épuisement des sols de leurs clairières.
La rudesse des climats montagnards conduit souvent les peuples des montagnes à compléter les ressources agricoles trop maigre, par de l'élevage. L'influence des saisons les amènent à des transhumances estivales vers des zones d'alpages dégagées de la neige en été et à redescendre leurs troupeaux en hiver vers des champs sans cultures à ces périodes de l'année.
Les peuples vivant sur les hautes plateaux, comme sur le plateau tibétains, ont eux aussi une organisation de vie qui tiens compte de la rudesse du climat et qui allie un peu d’agriculture vivirière à de l’élevage transhumant. La faiblesse de la densité de la population ne favorise pas le développement d’une vie urbaine importante. Tout au plus, pour la saison d’hiver les populations se regroupent elles dans des villages en dur à moindre altitude. L’été, la période des estives permet la vie sous la tente.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles
L'anthropologie s'organise autour de deux grands types de travaux étroitement liés : d'une part, les travaux d’ethnographie, qui sont des enquêtes et observations de terrain (empiriques) concernant dans les détails et de façon isolée les peuples, cultures et sociétés humaines, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous la forme de monographies ; et d'autre part, les travaux d’ethnologie, dans lesquels sont étudié les peuples, cultures et sociétés humaines de façon comparée et sur la base de recherches (théoriques) au sein des publications ethnographiques, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous forme d'essais. (WiKi)
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie est la phase de généralisation théorique après comparaison
L’anthropologie et l'ethnologie s’assignent comme tâche de penser l’autre.
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.