Les habitants des grandes plaines du sud-est asiatique sont essentiellement des agriculteurs qu’il s’agisse des Birmans et des Mons dans la plaine de l’Irrawady, des Thai dans celle de ChaoPraya ou des Khmers et des sud vietnamiens dans celle du Mekong.
Historiquement, ces terroirs rizicoles constituaient la base nécessaire à l’établissement d’un État. Il permettait le développement d’une agriculture intensive demandant une main d’oeuvre importante et une bonne maîtrise de l’eau.
Le monde civilisé de l’époque était et reste encore celui de la rizière associée au souverain et à une grande religion, par opposition au monde de la forêt auquel étaient associées des valeurs négatives par les habitants des plaines.
La réalisation de systèmes d’irrigation a été possible au sein d’anciens Etats, depuis le XI ème siècle en haute Birmanie (région de Mandalay) et depuis le XIII ème dans la Thaïlande du Nord dans le royaume du Lane Na. Les richesses produites et accumulées donnèrent naissance à de puissants royaumes dans les grandes plaines de l’Asie du Sud-est (Sud Mékong avec les Khmers, ChaoPraya avec les Thaïs de Sukhothai et de Ayutthaya, plaine de l’Irrawaddy pour les Birmans
L’organisation des royaumes agraires qui constituèrent les bases géopolitiques des États actuels, montre que le territoire était pensé à partir de son centre et non pas en fonction de frontières fixes et rigides.
Processus sociaux, créé par opérations volontaristes.
Les religions, les langues, le patrimoine culturel sont des éléménts participants au développement humain.
Le Développement humain en économie est un facteur du développement des sociétés. L'Indice de développement humain (IDH) permet de l'évaluer
L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
jeune filles de l'ethnie des Bajo en Indonésie en période de Ramadan
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.