Le présent article sur l’exploitation des ressources agricoles et minières n’ambitionne pas de faire un tour d’horizon exhaustif d’un sujet complexe, mais juste de prendre note activités ayant des conséquences sur les changements de mode de vie des habitants.
Si l’Afrique de l’Ouest n’est pas la seule région du monde dépendante d’une économie pilotée par les multinationales occidentales, elle subit les contrecoups d’une globalisation qui a marginalisé les économies de certains pays africains. La situation générale en est le confinement des pays dans des statuts de producteurs, sans valeurs ajoutées.
Depuis la colonisation, les occidentaux favorisèrent le développement de monocultures comme l’arachide, le café ou le cacao, utiles à leur consommation, ou a leurs besoins en matière première comme le coton. Les conséquences furent de déstructurer l’agriculture vivrière locale et engendrèrent des migrations de peuples vers les bassins de cultures.
Pour des pays essentiellement agricoles, la dépendance vis-à-vis de ces marchés internationaux conduit à des crises sociales qui s’ajoutent aux aléas climatiques des sécheresses de plus en plus importantes.
Aujourd’hui s’ajoute l’urbanisation grandissante des populations qui modifie les modes de consommation locaux. La réduction des espaces des terres dévolues aux cultures traditionnelles, morcelés par la multiplication des descendances, ou phagocytés par les cultures industrielles.
Les quatre secteurs agricoles qui ont le plus impacté les modes de vie sont le coton, l’arachide, le café et le cacao.
Le cœur de la production cotonnière ouest-africaine est un vaste bassin réunissant le Mali, le Burkina Faso, Benin la Côte d'Ivoire et plus marginalement le Ghana et la Guinée. Bien que beaucoup moins importants, les bassins centrés sur le Nigeria et le Togo d’une part et sur le Tchad et le Cameroun d’autre part sont également significatifs.
Le Nigeria est un des pays d’Afrique de l’Ouest, producteurs d’arachides, avec le Tchad. Le Sénégal ne vient, en ce début de XXIe siècle, qu'en 3e position.
Par le passé, le secteur de l'arachide a été le moteur du développement de l'économie sénégalaise. Dans les années 60, il a assuré jusqu'à 80% des exportations et fourni la majeure partie des revenus monétaires en milieu rural. Depuis le début des années 90, on assiste à une véritable crise de ce secteur.
La culture du café, essentiellement du robusta représente 6 à 8% du marche mondial. Elle se concentre essentiellement en Cote d’Ivoire (60%) mais aussi Cameroun, Guinée Togo Bénin, Liberia,
Les plantations de Cacao sont anciennes, elles ont été introduites à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui elle est au cœur du « miracle » ivoirien avec environ 40% du marché mondial, suivi par la production du Ghana (20%)
Elle est concentrée au centre sud de Cote d’Ivoire et sud-ouest du Ghana
Les multinationales des pneumatiques ont très tôt investi dans d’immenses plantations en Afrique de l’Ouest forestière.
La plus grande plantation d’hévéas de la, région appartient à Firestone, au Liberia.
Il reste quelques productions agricoles traditionnelles qui ont un développement mondial : La gomme arabique, il s’agit d’un exsudat de sève descendante solidifié, produit naturellement ou à la suite d’une incision sur le tronc et au pied d'arbres du genre Acacia. Elle est récoltée principalement en Afrique saharienne (Maghreb, Mali, Sénégal, Tchad, Égypte, Soudan, etc.). C’est un additif alimentaire internationalement utilisé.
Historiquement, depuis l’antiquité, c’est l’or qui fut à l’origine des exploitations minières au nord du Ghana et cote d’ivoire, mais aussi du sud-est du Mali. Le Ghana reste le plus gros producteur d’Afrique de l’Ouest.
La ressource extraite la plus importante est maintenant le pétrole avec le 1er producteur au Nigeria, suivi du Tchad dont la récente mise en exploitation (2002) commence à émerger au Sahel central. Le Ghana a rejoint le groupe des nouveaux pays producteurs. Un potentiel existe et commence à être exploité, en Cote d’Ivoire, au Niger et en Mauritanie. Au Mali où elle n’est pas exploitée faute d’infrastructures
Les minerais de fer, de bauxite et d’Uranium font l’objet d’une exploitation de plus en plus importante au fur et à mesure que des infrastructures permettent de les exporter. Les pays enclavés disposent d’un potentiel encore inexploré. Seul l’uranium du Niger est exploité de manière industrielle. La bauxite est largement extraite au Ghana ; le minerai de fer l’est essentiellement en Mauritanie et avec un potentiel important en Guinee
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.
Processus sociaux, créé par opérations volontaristes.
Les religions, les langues, le patrimoine culturel sont des éléménts participants au développement humain.
Le Développement humain en économie est un facteur du développement des sociétés. L'Indice de développement humain (IDH) permet de l'évaluer
L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
jeune filles de l'ethnie des Bajo en Indonésie en période de Ramadan