Gurung

Le gurung est une langue tibéto-birmane relativement proche du rangitam des Tamangs.

La topographie cloisonnée du territoire a favorisé le développement de dialectes et de patois locaux.

Avec les Magars et les Tamangs, les Gurungs font partie des peuplades venues du nord pour s’établir dans les collines du Népal actuel, il y a un Millier d’années.

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Le territoire des Gurungs héberge toute une gamme de croyances religieuses, de l’hindouisme orthodoxe pratiqué dans le sud au lamaïsme dans le nord. Les Gurungs sont en fait des bouddhistes, mais ils sont fortement influencés par l’hindouisme. Bien des villages ont également un prêtre brahmane, et la communauté est organisée selon un système de castes. La vie de ce peuple gai et affable est rythmée par des fêtes et des danses colorées.

 Leur migration depuis les plateaux tibétains remonte à plus de mille ans et la cohabitation avec les peuples indo népalais des vallées a fait évoluer leur organisation sociale en en intégrants certaines de leurs voisins comme l’organisation similaire aux castes Hindoues.

Le yéti, une figure populaire ancrée dans la culture gurung, puiserait ses origines dans les rencontres que les arrivants firent avec des «hommes des bois» solitaires.

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Le rodi , une institution typique des Gurungs

Les Gurungs ont toujours pratiqué le mariage d’amour. Ils ont inventé à cet effet le rodi ou rodi ghar, une sorte de club qui regroupe les jeunes gens célibataires du village. A la saison des récoltes en particulier, le rodi se réunit régulièrement le temps d’une soirée, voire durant plusieurs semaines. Il dispose en général d’une maison située un peu à l’écart du village, où l’on discute, chante et danse, joue, voire travaille sous les directives d’une femme mariée du village. Le chant est en fait une sorte de duel:filles et garçons se font face et doivent improviser à mesure le texte d’une chanson, en se taquinant mutuellement. Cette institution leur permet de se rapprocher dans une atmosphère détendue, si bien que bon nombre de mariages ont leur origine dans le rodi. Les jeunes sont souvent envoyés pour aider les paysans du village pendant la récolte. Quelques rodis cultivent même leurs propres champs pour couvrir leurs besoins. Les rodis de différents villages se rendent de temps en temps visite les uns aux autres. Lorsqu’un jeune homme et une jeune fille décident de se marier, un ami ou un proche se charge de négocier entre les parents pour l’organisation des festivités. Une fois marié, le couple quittera le rodi.

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