L’appartenance à l’ethnie, au peuple ou à la nationalité Arabe se définit par la pratique de langues de souche sémitiques, par le partage des valeurs de la culture arabo-islamique et pour la majorité par la pratique de la religion musulmane. Ils sont estimés à environ 450 millions dans le monde, intégrant des variantes ethnoculturelles comme les Berbères par exemple.
Ils font partie de la communauté religieuse des musulmans qui compte plus de 1,6 milliard de croyants.
Ils sont répartis sur une vaste zone qui s’étend du golfe arabo-persique à la Mauritanie. Cela comprend donc, au Moyen-Orient, la majorité des habitants de la péninsule arabique, et du Maghreb (Afrique du Nord ) qui parlent des variantes de l'arabe.
De l’Afrique orientale à l’Indonésie, au gré des mouvements commerciaux à longue distance, la diaspora de population arabo-musulmane, issue généralement du sud de la péninsule arabique, a favorisé l’installation de groupes humains qui s’ils se sont fortement inscrits dans les cultures locales, ont contribué à la diffusion de l’Islam.
L’origine du terme « arabe » est discutée. Il dérive probablement d’un mot lié au déplacement, au fait de passer.
À l'époque préislamique, elle désigne les populations de l'Arabie, distribuées en tribus surtout nomades dont certaines avaient commencé à pénétrer les steppes de Syrie et de Mésopotamie et dont d'autres, sédentaires, sont issues des civilisations de Sa'ba, Ma'in, Qataban, Hadramut (c'est -à- dire au sud, sur les terres de l'actuel Yémen).
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.