Nulle part au monde les épices n’ont joués un rôle aussi important dans la vie des populations comme dans les îles d’Indonésie (sud-est asiatique maritime). Ils furent la cause des grandes convoitises qui modifièrent les influences politiques de la région depuis des millénaires. Les échanges commerciaux favorisèrent des métissages côtiers et l’introduction de modes de vies et de religions nouvelles.
Les épices et substances exotiques les plus recherchés furent et sont encore pour certains :
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Les Indiens et les Chinois sont parmi les premier à venir faire commerce des produits de la nature appréciés pour leurs saveurs, leurs parfums ou leur rôle médicinal.
Si l’épice reine de Ternate au Moluques, est le clou de girofle dont les habitants ne sont pas peu fiers, la noix de muscade, elle, est d’origine exclusive des îles de Banda.
Depuis 4000 ans, les marins austronésiens font commerce de ces épices tout le long de leurs routes maritimes. Ces mêmes marins, descendus jadis de Chine, naviguent vers l’Inde en y transportant à fond de cales, ainsi que le mentionne déjà le Ramayana autour de 300 avant J.-C., des sacs de bois de cannelle, de clous de girofle et de noix de muscade. C’est ensuite à partir de l’Inde que le commerce s’organise vers l’occident avec les habitants du Golfe et les comptoirs méditerranéens (Venise…).
Les Arabes commercèrent avec l’Asie du sud-est depuis l’antiquité et convertirent progressivement les rois locaux à l’Islam jusqu’aux îles d’Halmahera aux Moluques. (Tidore et Ternat)
Les portugais furent les premiers occidentaux à prendre le contrôle de la production des épices les plus recherchés dans les Moluques et l’exploitation du bois de Santal à Timor.
Ils furent détrônés par les Hollandais qui avec de plus grand moyen s’arrogèrent pendant presque deux siècle le monopole du commerce des épices.
Au 17ème siècle, en Europe, cette épice valait plus cher que l'or.
Le français Pierre Poivre réussit à subtiliser quelques plans de muscadiers et de girofliers aux Hollandais pour les implanter dans les îles de France et de Bourbon (aujourd’hui La Réunion). C’est ainsi que des muscadiers poussent depuis le début du XIXème siècle à la Réunion et aux Antilles et en particulier à Grenade, deuxième producteur mondial après l’Indonésie.
L’ethnographie est la science de l'anthropologie dont l'objet est l'étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs et des coutumes de populations déterminées. Cette étude était autrefois cantonnée aux populations dites alors « primitives ».
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie
etude de la vie sociale de l'ethnie des Asmat en Papouasie indonésienne
Processus sociaux, créé par opérations volontaristes.
Les religions, les langues, le patrimoine culturel sont des éléménts participants au développement humain.
Le Développement humain en économie est un facteur du développement des sociétés. L'Indice de développement humain (IDH) permet de l'évaluer
L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
jeune filles de l'ethnie des Bajo en Indonésie en période de Ramadan