Habitants du Mustang ou Royaume de Lo: Du Tibétain : Mun Tang signifiant "plaine fertile", ce qui est tout relatif pour cette haute vallée himalayenne désertique. L'agriculture n'y survit que grâce à l'irrigation réalisée à partir des torrents glaciaires environnants
La population s'élève à quelque 9000 habitants appelés Lo-ba ou Lowas et répartis entre les trois « villes » et trente villages plus petits. La majeure partie de la population vit sur les rives de la Kâlî Gandhakî, entre 3000 et 4000 m d'altitude, mais, du fait des conditions climatiques rigoureuses, elle opère une importante migration saisonnière vers les régions plus basses du Népal.
La vie est très rude. Toutes les maisons sont construites à base de torchis. Faute de végétation, ils utilisent les protéines animales comme la viande séchée du yak ou de mouton. La journée commence avec des prières, des flocons de sarrasin et du thé au beurre de yak mélangé avec la tsampa, farine d'orge grillée.
Les Lo Ba sont résolument de culture tibétaine, leur langue est un dialecte du tibétain et leur religion le Bouddhisme Vajrayana, majoritairement de l'école des Sakyas. Beaucoup de monastères du Mustang sont peints de bandes blanche et orange particulier à cette congrégation. Leur rattachement au royaume Népalais les a protégés de la révolution culturelle Chinoise des années 75 et on peut observer encore une l'organisation sociale féodale originelle. Depuis l'avènement de la République au Népal le roi du Mustang est devenu un simple citoyen respecté de la population locale.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.