Le mandarin, est une catégorie des langues chinoises parlée dans le nord et le sud-est de la Chine continentale. C'est celle qui compte le plus grand nombre de locuteurs dans le monde. Il s'écrit au moyen des sinogrammes (caractères chinois composés d'idéogrammes et de phonogrammes) et on le transcrit maintenant le plus souvent en pinyin (système de transcription phonétique en écriture latine).
Même s'il est aujourd'hui enseigné à tous les Chinois, les Chinois plus âgés ne parlent pas tous le mandarin mais d'autres langues chinoises, comme le cantonais. Le mandarin, que les dirigeants communistes ont désigné comme la langue véhiculaire de leur nation entière dans une version standardisée, était d'abord celle de communautés chinoises du Nord du pays. Bien que possédant aussi une ancienne histoire, il ne dérive pas de la langue écrite classique, littéraire et artificielle, abandonnée en 1919 après avoir été utilisée comme langue écrite officielle pendant plus de deux mille ans. En effet, le mandarin actuel procède d'une langue vernaculaire parlée.
Comme les autres langues chinoises, c'est une langue à tons. Elle utilise quatre tonèmes, qui changent le sens du mot, haut et plat, montant, descendant légèrement puis remontant (modulé) et descendant.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.