Kham
Sur les plateaux et montagnes de l’est du plateau tibétain, arrosées en été par les pluies de moussons venues de l’est, le Kham est une région relativement fertile dotée de nombreuses forets. Le Kham est entaillé dans le sud par de profondes gorges creusées par des grands fleuves: Yang Tsé Kiang, Mékong et Salouen.
Exploitation du bois
Le déboisement cause de graves problèmes d'érosion et de glissements de terrain, et représente l'une des causes de l'augmentation du niveau de la vase et du relargage de sédiment des fleuves tels que le Yangzi Jiang ou le fleuve jaune. Une politique de reboisement fait timidement son apparition.
L’ancienne province tibétaine du Kham est aujourd’hui majoritairement intégrée à la province chinoise du Sichuan. Des districts font partie du nord Yunnan, d’autre de la RAT (région automome du Tibet).
Cette région est le pays d'origine des Khampas. Le Kham conserva toujours une certaine indépendance vis à vis du pouvoir central du Tibet. Les guerriers Khampas furent redoutables en toutes périodes et en particulier lors de l'invasion chinoise, où ils se rangèrent délibérément sous la bannière de Lhassa. D’importants monastères rassemblent encore un grand nombre de moines. Ils formaient autrefois avec le soutiens des seigneurs locaux, des entités autonomes. Celui de Derge est réputé pour ses ateliers d’impression de livres saints du bouddhisme Vajrayna (tibétains) comme le Tanjur ou le Kanjur.
A la limite du Kham et de l’Amdo, proche de la ville de Yushu (Jeycundo) se déroule tous les ans en été, comme dans de plusieurs villes du tibet, un grand rassemblement festif avec courses de chevaux des meilleurs cavaliers et des démonstrations de danses tibétaines de l’Amdo et du Kham.
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