Habitat, africains, bâtiments et histoire
La plupart des sociétés africaines ont utilisé des matériaux comme le banco (terre crue) pour construire leurs maisons, qui correspondaient à leurs cosmogonie et philosophie de la vie. Il ne s’agissait pas de construire un édifice qui défie le temps, mais de bâtir avec du vivant, une œuvre sur laquelle il est toujours nécessaire de revenir (la mosquée de Djénée en est un bel exemple).
La tradition d’utiliser des matériaux friables tient aussi à une disponibilité plus aisée que celle de la pierre.
Conjuguée à des cultures orales, l’absence de constructions et monuments en pierre, témoin du passé, capable de résister au temps, ne facilite pas les reconstitutions historiques. L’utilisation de matériaux friables laisse peu de traces pour reconstituer les modes de vie du passé et l’histoire des peuples. L’amour des vieilles pierres n’est pas une priorité des habitants des pays pauvres.
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