Chez les peuples sédentaires, l'agriculture du riz tiens une place particulière par la nécessité d'organisation de la vie communautaire qu'elle impose pour la réalisation et l'entretien des rizières.
La répartition de l'eau entre les parcelles demande aussi une gestion collective de la ressource. Une économie est née de l'échange des surplus, ou une solidarité pour gérer les pénuries ou passer les saisons sèches. Elle est à l'origine d'une véritable culture humaine, voire une civilisation du riz puisqu'elle va jusqu'à façonner les modes de vie en intégrant les étapes de croissance dans les calendriers, générer des pratiques religieuses pour favoriser l'abondance des récoltes, adapter les habitudes alimentaires. Des règles de répartition et de transmission du patrimoine ou des surfaces allouées ont vue le jour.
En Montagne les hommes ont modelé les versants par des travaux gigantesque de nivellement en terrasses dont certaines ne font que quelques mètres carrés, et construit des ouvrages d’adduction d'eau qui peuvent chercher des sources éloignées de la zone de culture (Yunan, Népal, Thaïlande...)