Nouvelle Guinée
L'île de Nouvelle Guinée est le plus vaste territoire de la région équatoriale (1,5 fois la France) partagée entre l’Indonésie à l’ouest et l’état de Papouasie Nouvelle Guinée à l’est.
Elle est située au nord de l’Australie, entre le 12° degré de latitude sud et l’équateur. Elle s’étend d’ouest en est sur 2 500 kilomètres.
Une longue chaine de montagne culminant à près de 5000m d'altitude s'étend de l'ouest à l'est, séparant l’île en deux immenses zones de plaines marécageuses au nord et au sud. La végétation est majoritairement équatoriale au climat chaud et humide.
L'île de Nouvelle Guinée est le plus vaste territoire de l'Océanie proche (1,5 fois la France) partagée entre l’Indonésie à l’ouest et l’état de Papouasie Nouvelle Guinée à l’est.
Elle est située au nord de l’Australie, entre le 12° degré de latitude sud et l’équateur. Elle s’étend d’ouest en est sur 2 500 kilomètres.
Une longue chaine de montagne culminant à près de 5000m d'altitude s'étend de l'ouest à l'est, séparant l’île en deux immenses zones de plaines marécageuses au nord et au sud. La végétation est majoritairement équatoriale au climat chaud et humide.
Le peuplement initial remonte à l’époque glaciaire (vers -38 000 ans). Il est resté faible, composé de nombreuses d'ethnies, les papous, relativement isolées en raison des difficultés de déplacements à travers les forêts, les mangroves littorales ou les montagnes abruptes du centre.
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Les habitants de Nouvelle Guinée, toutes ethnies et origines confondues sont de 8 à 9 millions, pour les deux territoires (Indonésien et de Papouasie Nouvelle Guinée) sur une île grande comme une fois et demi la France. Ils sont très éparpillés, mais avec une densité plus importante en zone orientale et sur les côtes. La partie indonésienne compte 3 millions d’habitants et la Papouasie Nouvelle Guinée, 5 à 6 millions.
Les difficultés d’accès à l'intérieur du pays ont maintenu les peuples autochtones, les Papous, dans l'isolement du monde moderne et même de relations entre eux. Il en a résulté un grand foisonnement de groupes humains différents (plus de 1000) vivants, jusqu'à récemment, en dehors de toute culture occidentale.
La forêt a conduit ces peuples à vivre des ressources disponibles et sont donc majoritaires des chasseurs cueilleurs, complété pour certains d’un peu d’horticulture. Ils n'ont développé aucune technologie et vivent encore à « l’âge de la pierre polie ». Il est courant de rencontrer des ethnies différentes (de langues différentes) sur seulement quelques dizaines de kilomètres de distance.
On peut distinguer trois catégories de populations locales :
- Les habitants des côtes (autochtones et immigrés)
- Les tribus autochtones des plaines
- Les tribus des montagnes (des hauts plateaux et vallées encaissées du centre de l'île)
- Les habitants des côtes sont les premiers à avoir eu des contacts avec le monde extérieur, soit des commerçants Chinois ou Malais ou des occidentaux, principalement des Hollandais, anciens colonisateurs de l'Indonésie. La proximité de la mer n'en a pas fait des marins, mais les ressources provenant de la pèche ont permis un relatif développement et une organisation sociale en villages de plusieurs centaines d'habitants, aux maisons sur pilotis, réunies par des passerelles en bois. Les ethnies les plus connues de la côte sud sont les Asmat ou les Kamoro.
- Les ethnies des plaines intérieures sont restées, (et restent encore pour certaines) coupées du monde extérieur. Elles se répartissent en groupes de faible densité, vivant de la chasse, de la collecte des insectes et de la cueillette des fruits sauvages, ou de la farine extraite du palmier sagoutier, seule source de féculents dans la région. La préservation de leurs zones de chasse a conduit ces ethnies à des guerres perpétuelles entre tribus. L'organisation sociale ne dépasse pas celle du regroupement en famille, voire en clans. Il n'est pas sûr que l'identification des peuples de la forêt soit complète, certains se réfugiant encore dans les lieux les plus reculés. Au sud, il s'agit de d'ethnie comme les Korowai dont les maisons sont perchées dans les arbres, ou des Asmat de l'intérieur ainsi que des Kombai ou des Citac...
- Les peuples des montagnes sont resté isolés du monde jusqu'au milieu du XX ième siècle où ils avaient été identifiés par des expéditions hollandaises trans-guinéenne. Ils furent redécouverts fortuitement par quelques aviateurs aventureux au cours de la seconde guerre. Les difficultés de communication entre les vallées ont maintenu un isolement même entre les ethnies. L'existence de quelques plateaux ont permis un développement précaire d'un début d'agriculture, une relative sédentarisation des populations et un groupement en petits villages. Les Dani et les Yali sont les plus connus, ils vivent dans la plaine de la Baliem au centre des montagnes, autour de la petite ville de Wamena.
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La Nouvelle-Guinée (province de Papua en Indonésie à l’ouest et Etat de Papouasie Nouvelle Guinée à l’est) comptait dans les années 90 de l’ordre de 1.000.000 d’individus vivant dans la forêt, répartie en plus de 800 ethnies. Ils représentent moins de 20% de la population totale.
L'effectif de ces groupes est très faible : 85 % comptent moins de 5.000 membres, 1 % seulement dépasse 20.000 personnes. Cette île, la dernière entrée en contact avec le monde, contient la plus grande densité d'ethnies et de langues (avec la Nouvelle-Calédonie) au monde.
Une culture des peuples de la forêt propre à toutes les régions géographiquement semblables de par le monde, concerne donc aussi à la Nouvelle Guinée.
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La Nouvelle Guinée bat le record par rapport à sa population, du nombre des langues parlées dans le monde (500 à 700 sur les environ 6000 que compte la planète). La population qui est composée de près de 800 à 1 000 groupes ethniques différents, parle presque autant de langues distinctes se répartissant en deux grandes familles :
- les langues Papoues des autochtones
- les langues Malayo-polynésiennes (du groupe des langues Austronésiennes) des côtiers et immigrés plus ou moins récents, dans certaines régions périphériques et de l’ouest.
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La forêt pluviale de l’île de Nouvelle Guinée abrite de nombreuses espèces d'oiseaux aux plumes magnifiques, précieuses pour les parures et les couvre-chefs, comme les cacatoès. Mais le plus recherché est sans doute le Casoar.
Le Casoar mesure 1,50 m de haut, pèse 80 kilos et porte un casque à corne qui lui permet de foncer tête baissée à travers les branches. Capturer un casoar est une épreuve que tout jeune homme doit surmonter afin de récupérer la force et la rapidité de l'animal.
Les habitants du centre de Papouasie Nouvelle Guinée élèvent les casoars: ils capturent les poussins en forêt et les gardent en cage. Les femmes sont chargées de les nourrir, et ils seront tués pour les grandes fêtes.
Le couscous est un petit marsupial très recherché par les Asmat. C'est avec sa fourrure qu'ils font leurs chapeaux. Des Kangourous arboricoles sont aussi observables.
Les oiseaux de paradis, réputés pour leurs danses nuptiales très sophistiquée, font aussi parti de la faune spécifique de la nouvelle guinée
On rencontre aussi des grands lézard (varans) et des crocodiles dans les marécages côtiers. Des cochons, redevenu sauvages peuvent se rencontrer dans la forêt. Des singes sautent de branches en branches et sont chassés par les Papous.
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