Les Viêt (ou Kinh) sont un groupe ethnique originaire de la partie nord de ce qui constitue l'actuel Viêt Nam et du sud de la Chine. Ils forment l'ethnie majoritaire du Viêtnam et en constituent 86 % de la population, soit 72 millions de personnes (recensement de 1999)
Les Vietnamiens représentent une fusion de plusieurs races, langues et cultures. Cela vient du fait que la péninsule indochinoise a été un carrefour pour beaucoup de migrations de peuples comprenant les locuteurs de langues malayo-polynésiennes occidentales, môn-khmères et Tai.
La langue Viet utilise l'alphabet latin avec des caractères accentués. C'est une langue tonale, ce qui signifie que la hauteur tonale d'une syllabe peut changer le sens d'un mot. Elle emprunte beaucoup de son vocabulaire fondamental au môn-khmer (de souche austro-asiatique), sa tonalité aux langues Tai et quelques traits grammaticaux au môn-khmère et au Tai. Elle est marquée aussi par une certaine influence des langues malayo-polynésiennes (de souche austronésienne) ainsi que par l'adjonction d'une terminologie littéraire, politique et philosophique chinoise d'une période plus récente.
Les études ethnographiques ont révélé à quel point l'ancienne culture vietnamienne était composée d'éléments qu'on trouve parmi beaucoup d'autres peuples de la région. Le totémisme, l'animisme, le tatouage, la mastication de noix de bétel, le noircissement des dents et beaucoup de rituels de mariage et de fêtes saisonnières indiquent la relation entre les Vietnamiens et les peuples voisins d'Asie du Sud-est.
Bien que la civilisation chinoise soit plus tard devenue la force principale qui a façonné la culture vietnamienne, l'échec des Chinois à assimiler les Vietnamiens souligne le fait que des éléments forts d'une authentique culture locale avaient dû émerger dans la vallée du Fleuve Rouge bien longtemps avant que la Chine n'établisse son règne millénaire sur le Viêtnam. Le Vietnam a développé ses propres traditions, notamment dans l'art, la cuisine, la musique et la danse.
La plupart des Vietnamiens pratiquent le bouddhisme, en particulier le bouddhisme theravāda. Il y a aussi des influences de confucianisme, taoïsme, et des pratiques religieuses traditionnelles.
La cuisine vietnamienne est renommée pour ses saveurs fraîches, ses herbes aromatiques, et son utilisation équilibrée d'ingrédients. Des plats emblématiques tels que le phở, le bánh mì et les rouleaux de printemps sont appréciés à l'échelle mondiale.
Vie quotidienne : Les Vietnamiens sont connus pour leur hospitalité et leur sens de la communauté. La vie quotidienne peut varier entre les zones urbaines modernes et les régions rurales où les traditions ancestrales sont souvent préservées.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles
L'anthropologie s'organise autour de deux grands types de travaux étroitement liés : d'une part, les travaux d’ethnographie, qui sont des enquêtes et observations de terrain (empiriques) concernant dans les détails et de façon isolée les peuples, cultures et sociétés humaines, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous la forme de monographies ; et d'autre part, les travaux d’ethnologie, dans lesquels sont étudié les peuples, cultures et sociétés humaines de façon comparée et sur la base de recherches (théoriques) au sein des publications ethnographiques, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous forme d'essais. (WiKi)
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie est la phase de généralisation théorique après comparaison
L’anthropologie et l'ethnologie s’assignent comme tâche de penser l’autre.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.