Le Xishuangbanna est une préfecture « autonome » située dans la province du Yunnan, dans le sud de la Chine. La région est connue pour sa diversité ethnique, sa culture unique, et elle est particulièrement célèbre pour ses plantations de thé, en particulier celles de thé Pu'er.
Le long du Mékong, la grande ville de Jinghong est la capitale du Xishuangbanna
Quelques spécificités a noter :
Ethnies : Xishuangbanna est habitée par plusieurs groupes ethniques, dont les Dai, les Hani, les Jinuo, les Bulang, les Lahu, et d'autres comme les Wa habitant à cheval sur la frontière birmane, mais aussi quelques Yi et des Yao.
Les Dai sont le groupe ethnique dominant et influent grandement sur la culture de la région. Ils sont très proche culturellement, des Thai.
Culture et festivals : La région a une culture riche et diversifiée, avec une forte influence bouddhiste, notamment le bouddhisme theravāda pratiqué par les Dai. Les festivals locaux, tels que le Festival de l'Eau (Songkran), sont célébrés avec enthousiasme.
La culture du thé : Xishuangbanna est renommée pour ses plantations de thé, en particulier pour la production de thé Pu'er. Les conditions climatiques, le sol et l'altitude de la région sont propices à la culture du théier sauvage (Camellia sinensis var. assamica), utilisé pour produire le Pu'er. La région est l'une des principales sources de ce type de thé fermenté qui peut être soit cru/clair (sheng) soit cuit/sombre (shou).
Les Méthodes De Production Du Thé Pu Erh
Biodiversité : Xishuangbanna abrite une riche biodiversité en raison de sa situation géographique. La région est connue pour ses forêts tropicales, ses réserves naturelles et sa faune variée, y compris des éléphants d'Asie.
La beauté naturelle de Xishuangbanna attire de nombreux touristes. La région offre des paysages pittoresques, des rivières sinueuses, des temples bouddhistes, des marchés locaux colorés, et la possibilité de découvrir la culture des minorités ethniques.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)